Je suis arrivé à Quito après deux jours de voyage.
Atterrissant le matin, j'ai donc passé la première journée à me balader dans la ville.
Quito est une ancienne cité Inca, située à 2850m d'altitude. Puisqu'elle fût rasée un peu avant l'arrivée des conquistadors espagnols au XVIème siècle, il n'en reste plus de vestiges.
Cependant, se trouvent encore les traces de l'époque coloniale espagnole : la "ville ancienne", qui se distingue de la "nouvelle ville" par son architecture.
Petite manifestation de la garde du palais présidentiel, celui-ci situé sur la place principale de l'ancienne ville.
En traversant l'ancienne ville, on peut prendre un peu de hauteur en montant sur El Panecillo. C'est une colline sur laquelle se trouve une statue géante de la Vierge de Quito. Il y a là un beau point de vue sur la ville.
Après s'être promené dans l'ancienne ville, me voila dans la nouvelle, et plus spécialement dans le quartier de La Mariscal. C'est un petit coin de la ville où se trouve une forte concentration de bars, restaurants, petits commerces. C'est l'endroit pour sortir le soir.
Le deuxième jour, j'ai pris de l'altitude à l'aide du TeleferiQo.
C'est un téléphérique situé en bordure de Quito, et qui vous monte à 4100m d'altitude en à peine 10 minutes.
Une fois là-haut, de nouveau une vue de Quito, mais avec plus de hauteur que la prescedente.
On peut alors se balader en direction du volcan Pichincha. C'est un volcan juste à côté de Quito, culminant à presque 4800m. Mais la marche pour y parvenir est longue !
Mais à peu près à 2h de marche, on peut accéder à un premier sommet : le rucu Pichincha, qui est dans les nuages sur la photo. C'est un pic rocheux à 4680m d'altitude. Derrière se trouve le volcan.
Ça a été l'occasion pour moi de voir où j'en étais avec mon souffle... ! La montée en téléférique s'est plutôt bien passé... ;-) mais j'ai bien senti les 500 derniers mètres de dénivelé qui ont suivis !
Enfin, pour le dernier jour, je suis allé à la Mitad del Mundo (la moitié du monde). Ça se situe à 20km au nord de Quito. Un monument est construit sur l'équateur. C'est vraiment un site touristique basique mais bon... c'est juste pour dire qu'on y était (qu'on avait un pied dans l'hémisphère nord et l'autre dans l'hémisphère sud !).
Apparemment, le vrai équateur passerait 200 mètres au dessus du monument... Pour la petite histoire, les vestiges d'un temple Inca se trouve dessus. Ils auraient donc bien mieux déterminé là où passe l'équateur plusieurs centaines d'années avant !
En terme de lignes imaginaires qui découpent la terre, Greenwich vaut largement plus le coup d’œil ! Il y a un bel observatoire à visiter. Ici, rien de trop intéressant, sauf un pavillon français... sans être chauvin ;-)
En effet, un petit pavillon est dédiée en partie aux expéditions géodésiques dont la première a eu lieu sous Louis XV, en 1735, en Équateur.
A cette époque là, on s'intéressait beaucoup à la forme de la terre, d'autant plus qu'au cours du siècle précédant, la théorie de Newton prédisait que la terre ne serait pas parfaitement sphérique, mais aplatie aux pôles.
D'ailleurs, du fait que la terre ne soit pas parfaitement sphérique, le point de la surface terrestre le plus loin du centre de la terre n'est pas le sommet de l'Everest, mais le plus haut sommet de l’Équateur : le Chimborazo (6310m).
Ainsi, pour lever cette interrogation, deux missions géodésiques françaises ont été organisées, une en Laponie, l'autre en Équateur, afin de mesurer les degrés du méridien.
La mission en Équateur était assurée par de grands scientifiques français, dont La Condamine et Jussieu. Par une méthode de triangulation, ils arrivaient à mesurer la distance entre deux points du méridien de Quito, correspondant à 1°. Apparemment ils se servaient des astres pour déterminer les limites des degrés à mesurer.
Ces missions géodésiques ont apparemment été importantes dans la compréhension de la forme de la terre à cette époque. De plus, le nom actuel du pays "Équateur" provient de ces missions géodésiques. Les expéditions le nommaient comme ça, et le nom serait ensuite resté.